Agir et non-agir (attendre)
L'art de la tactique consiste à travers une double compétence :
« Savoir quelles situations investir et quelles situations
ne (surtout) pas investir. » |
Nous associons généralement « action » et « efficacité ». De fait, lorsque notre efficacité est mise à mal, nous pensons que la solution se trouve dans un supplément d'action.
Ce supplément d'action nous amène généralement à agir plus et plus vite : on se perd dans l'action, et l'action nous perd.
Lorsque la situation est complexe, la solution à mettre en œuvre en priorité ne se trouve jamais prioritairement dans l'action, mais dans l'attente.
« Face à une difficulté, la première chose à faire c'est respirer… » |
Mais « attendre » n'est pas rien faire : c'est créer « le moment opportun » pour agir. C'est attendre que la tension ou l'émotion perde de son intensité, reprendre ses esprits, réinvestir ses « cercles d'influences » ou attendre que les conditions soient favorables à son action.
« Lorsque notre action se bloque, cela signifie que nous
nous sommes
préférés à elle… » |
Lorsqu'une situation nous échappe, la première chose à faire est de ne « rien faire ». En effet, la réaction n'est pas la solution, car elle répond au problème qui s'impose à nous, mais jamais à la situation à faire advenir.
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