Ce que l'on désire ne s'obtient pas toujours
de la manière que nous souhaitons
Ce que l'on désire ne s'obtient pas toujours de la manière souhaitée . Mais, c'est parce que nous tenons autant à notre plan qu'à notre objectif, que nous subissons le monde et ses contraintes.
A vouloir combattre le problème, on ne s'attaque jamais à la bonne cible. Car il ne faut jamais combattre le problème, il faut préférer le résultat. L'issue n'est donc jamais dans la lutte, mais dans la recherche d'une solution « par ailleurs ».
En pensant que la solution réside dans l'élimination du problème, on en accentue l'effet : plus on veut se débarrasser du problème, plus on en dépend. On perd alors de vue toutes les autres possibilités autres que celles qui nous obligent.
Mais « ce qui nous empêche » n'est pas un frein à la solution, c'est une condition à sa réalisation : elle nous oblige à prendre un autre chemin . C'est parce que nous recherchons la solution dans ce qui nous empêche que nous nous fermons toutes les autres « portes ».
En ce sens, la contrainte, en réduisant les possibilités, précise le chemin vers la solution : c'est parce qu'elle limite nos possibilités qu'elle nous aide à choisir. En intégrant la contrainte à notre mouvement, le monde nous aide à réaliser notre but : dès lors que la contrainte trouve sa place dans le plan, elle cesse de s'y opposer.
En acceptant d'être bloqué « à un endroit », nous nous ouvrons alors de nouveaux espaces : nous cessons de lutter.
« Fermer des portes pour en ouvrir d'autres… » |
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