Entreprendre quand tout va bien,
se reposer quand tout va mal
L'esprit humain a tendance à se reposer quand tout va bien, et se remettre « au travail » lorsque les choses se compliquent : et c'est cela qui cause sa plus grande perte.
Nous devrions redoubler d'engagement, essayer de nouvelles choses et prendre tous les risques quand tout va bien, et savoir "réduire la toile", se rassembler, voire se reposer quand les événements ne jouent plus en notre faveur.
Mais le succès nous rassure, notre vigilance se relâche et nous réduisons de fait notre engagement. Nous faisons une pause au « pire moment » : celui où nous sommes dans les meilleures conditions pour réussir.
Le succès nous indique que les conditions nous sont favorables : nous sommes sur les bons gestes, en confiance et l'environnement accueille notre action avec bienveillance : les conditions sont alors idéales pour agir…et réussir.
En revanche, lorsque les problèmes surviennent, cela signifie que les conditions ne sont plus présentes pour bien faire et réussir. Et lorsque « le monde ne travaille plus avec nous », nous devrions alors savoir nous recentrer sur les périmètres que nous maitrisons et limiter notre mouvement.
En limitant notre action et se retirant momentanément du monde, nous pourrions alors nous « réaccorder » avec lui afin, qu'ensemble, nous puissions de nouveau recomposer.
C'est parce que nous négligeons le monde et voulons agir « malgré » lui qu'il s'impose à nous.
« Accorder son propre mouvement permet de s'accorder avec le monde… » |
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