ACCEPTER

Nous dépensons beaucoup d'énergie à avoir peur.

De plus, lorsque que l'on décide de « surmonter » ses peurs, nous engageons généralement un combat que l'on sait difficile et risqué.
Les objectifs que l'on se fixe alors sont généralement extrêmement ambitieux et parfois même extrêmement violents… à la hauteur de ce que l'on croit avoir à affronter.

Cette « sur-mobilisation des forces » rend le combat douloureux, stressant et brutal.
Même en cas de succès, le prix à payer a été trop lourd pour se sentir réellement victorieux… et la peur demeure.

Nos peurs nous informent. C'est parce que nous refusons l'information qu'elles nous donnent qu'elles nous mettent en difficulté dans notre action.

« La peur grandit dans l'ombre. »

Moins nous reconnaissons nos peurs, plus nous leur donnons de consistance.
Plus nous acceptons leur existence et savons leur accorder une valeur, moins elles ont besoin de se manifester.

Pour ne plus subir ses peurs, il ne faut jamais agir contre ou malgré elles, mais avec elles.

C'est en intégrant ses propres failles au plan que l'on cesse de les subir.

« Accepter n'est pas subir… »